" Méka, réveille-toi ! "
Méka ouvrit un œil. Presque immédiatement après, il ouvrit l’autre. Il se leva brusquement car quelque chose avait changé durant son sommeil. Méka étant maintenant un surhomme surpuissant, rien n’échappe à ses sens. Il pouvait remarquer le changement de place d’une feuille dans un arbre ou percevoir le moindre changement de lumière dans une salle.
Alors vous pensez bien qu’après s’être couché avec Lucas et des Terminators entre trois arbres dans une forêt perdue, et qu’il se soit réveillé dans un désert blanc plat et lumineux, Méka devina tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond !
La seule autre personne présente était un être presque humain qui le toisait du regard.
" —C’est moi où on a changé de décor ?
—Je t’ai invité dans une de mes dimensions, afin que nous puissions parler en toute tranquillité.
—Tiens, tiens…
—Je m’appelle Slider. Et j’ai le rare pouvoir de maîtriser à la perfection les subtilités dimensionnelles.
—Hum.
—Ayant appris que tu voulais ouvrir tous les portails dimensionnels je suis venu te raisonner.
—Ah…
—Tu sais… j’ai vu énormément de mondes dans ma vie. Et beaucoup d’entre eux devraient absolument rester fermés comme ils sont. Ouvrir ces portails c’est ouvrir la porte à des milliards de démons assoiffés de conquêtes et de sang.
—Ah, bien sûr que t’en a dû en voir pas mal des mondes, tu m’as l’air sacrément balèze ! Parce qu’en plus pour m’inviter dans ta dimension comme tu dis, il te faut casser les protections de Mana. Et t’as réussi !
—Disons que mon pouvoir me permet de passer outre les constructions des Esprits de puissance.
—Et ben tu veux que j’te dise ? Tout ton blabla c’est du pipeau, j’en crois pas un mot !
—Quoi ?
—Des dimensions à démons, y’en a pas tant que ça. Je le sais. Par contre, toi, tu aimes le monde tel qu’il est maintenant car grâce à ça, tu es le seul à pouvoir te promener entre les mondes aussi facilement. Etant le seul à pouvoir faire ça, tu es le maître d’un pouvoir. Et tu n’as pas envie de le perdre. Tu es comme un oiseau libre dans un monde où tous les autres ont les ailes clouées au sol par une puissance étrangère. Alors tu vas les empêcher de se rebeller contre cette puissance car tu perdrais automatiquement ton monopole lorsqu’ils pourront tous voler.
—C’est… c’est faux !
—Tu es un égoïste ! Et menteur, en plus !
—Très bien, puisque tu ne veux pas m’écouter, je n’ai qu’à t’éliminer ! "
Les deux êtres étaient face à face, prêt à se détruire l’un l’autre.
" —Alors, tu montres enfin ton vrai visage… Prend donc ça ! "
Méka invoqua mais rien ne sorti. Il recommença et essaya diverses incantations, mais rien ne marchait.
" —Ce que tu fais est inutile, dit Slider. La magie n’arrive pas jusque ici ! J’ai pris mes précautions !
—Bref, me revoilà un guerrier basique, répondit Méka. Ca me suffira.
—Ah oui ? Avec une force humaine, tu te crois capable de battre un démon, peut-être ? "
Il est vrai que lors de ces combats, Méka et les autres guerriers magiciens augmentaient leur forces par pouvoir magique. Même les guerriers qui n’y connaissaient rien en magie développaient inconsciemment leur puissance grâce à la elle. Mais Méka avait déjà subit un manque de magie. En enfer, monde qu’il a parcouru dans tous les sens, certains endroits étaient étanches à la magie.
Méka avait apprit beaucoup de choses en enfer. Il connaissait beaucoup d’arts de combat. Ici il était sans magie et sans armure. Slider l’avait transféré dans son monde sans y ajouter quoi que ce soit qui puisse lui faire du mal.
Slider non plus ne pouvait utiliser de magie. Les avantages qu’il avait sur Méka étaient donc uniquement physiques. Certainement une peau dure comme du fer, une violence et une force supérieure à la sienne. Plus rapide que lui, aussi ? Ce n’était pas sûr.
Méka ne perd jamais de temps. Il fonça sur Slider et lui donna un énorme coup de poing. Le monstre para avec son bras. Les muscles hyper crispés, Méka avait l’impression de frapper un mur de pierre. Avec sa force magique, un mur n’aurait pas résisté, mais ici, ca faisait plus mal qu’autre chose.
Sans perdre de temps, il continua à enchaîner coups de poings et de pieds pour ne pas laisser à l’adversaire le temps de riposter. Tout en reculant, Slider arrêtait chacun de ses coups. Profitant d’un instant d’hésitation de Méka, il attaqua à son tour de multiples coups de pieds et de poing. Sa constitution très humaine faisait de lui un attaquant assez prévisible pour Méka.
Méka évita ses coups, sachant que les parer lui demanderai trop de force. Il finit par attraper le bras de son adversaire et l’entraîna dans une spirale venant des arts martiaux. Il lui donna un coup de pied pour lui faire perdre l’équilibre et le faire tomber à terre. Mais le monstre était tellement imposant que même la force intelligente des arts martiaux n’arrivait pas à le plier ! Méka se dégagea au plus vite.
" —Tu as compris, maintenant ? Même en utilisant les arts martiaux tu ne pourras rien contre moi !
—Tu parles trop, vieux débile ! Bientôt tu mangeras tes dents en criant au secours ! " Méka essayait de mettre en colère Slider afin qu’il fasse une erreur.
Ils continuèrent à s’échanger des coups mais très vite Slider ne parvint plus à parer ceux de Méka, ce qui ne lui faisait pas plus de mal. Il savait bien que Méka se fatiguait bien plus que lui et qu’il finirait par tomber épuisé. Et là ce sera la fin pour lui.
Méka ne pouvait pas utiliser la force de son adversaire car Slider ne faisait jamais de geste superflu. Ces coups étaient déjà meurtriers même sans qu’il ait à prendre de la vitesse. Il était donc toujours inébranlable. Méka avait déjà des blessures au visage car il n’avait pas pu éviter tous les coups.
Néanmoins, il continuait à lui attraper les bras afin de se faire une ouverture. Après avoir attrapé son bras droit avec la main gauche il donna un coup de coude dans le torse. Il continuait à frapper toujours au même endroit.
" —Tu crois vraiment que ce point-là de ma peau va finir par éclater ? Tu rêves !
—Gros naze ! Si tu ne vois pas ma technique alors tu es déjà mort ! "
Car en effet, ces attaques de Méka avaient changé la façon de se battre de Slider. Il avait beau dire, il protégeait de plus en plus cet endroit endolori. Mais il était vrai que de part du fait de sa constitution de démon, le fait d’avoir mal à un endroit ne le rendait pas plus fragile, au contraire, sa peau et ses muscles durcissaient à cet endroit.
" Chtrackle ! "
C’était le bruit d’un morceau de chair démoniaque qui venait d’exploser.
" Arrrrrrgghhh ! "
Slider n’avait pas vu la technique de Méka. Celui-ci avait découvert ses points sensibles et en attaquant l’un d’eux il avait obligé le monstre à protéger celui-là aux dépends des autres. Sa peau s’était durcie sur le haut du ventre et le reste s’était relâché. La main de Méka avait transpercé le dos du monstre. Ses doigts se trouvaient entre son omoplate et les côtes.
Méka tira un grand coup pour lui disloquer l’os. " Yurrrrggl ! "
Tout le corps du monstre sous la douleur intense se relâcha et Méka, toujours derrière lui, mit chacune de ses mains autour de son cou, et appuya sur ses carotides avec ses ongles. Il lui transperça la peau et arracha les deux énormes artères.
Le monstre bougea dans tous les sens en criant jusqu’à ce que le manque d’apport de sang dans le cerveau lui fut fatal.
Il tomba.
Méka aussi.
" —Méka, réveille-toi !
—Ouak !
—Méka, dit Lucas. Il est déjà midi, comment t’as fait pour dormir autant ? J’ai cru que t’étais dans le coma !
—Heu…
—Et ben ! Allez, il faut aller au palais de l’Eau. "
Méka se leva et respira quelques instants.
" Ca, c’était pas un rêve " se dit-il.
Dans l’hôpital de la frontière, chambre 207.
" Héros de Mana… ! "
Un malade avec un bras en moins dormait profondément.
" Whirl ! "
Sa blessure ne lui faisait déjà plus mal physiquement, mais il ne savait pas tenir l’épée de la main gauche. Il ne pouvait pas marcher droit, il était obligé de se pencher vers la droite.
" Je te parle, connard ! "
Il se leva brusquement, suant. Il regarda par sa fenêtre, le désert. Une étendue de sable au loin. Il lui sembla voir un nuage de sable, et la direction de l’appel. Il sortit de son lit et descendit les étages en pyjama.
" —Où allez-vous ? " Demanda en hâte une infirmière voyant un malade s’enfuir.
Il passa par une armoire, dans laquelle il prit son épée et sortit en courant.
Tout en courant dans le désert, l’épée dans sa main gauche, les évènement tournaient dans la tête de Whirl. Rambo l’avait battu. Il lui avait détruit son bras droit. Pour le tuer, Whirl avait utilisé une technique suicidaire, à laquelle il n’aurait jamais dû survivre.
Whirl avait mal partout. Il avait des difficultés à courir à cause de son centre de gravité qui avait changé. Il avait du mal à voir. D’autant que le soleil qui luisait dans le ciel se réverbérait sur le sable. Il avait aussi mal aux pieds, qui parcouraient nu le sable qui devenait de plus en plus chaud.
Les nuages avaient disparut du ciel. Il s’enfonçait dans le désert profond.
Whirl était, comme tous les soldats, droitier. Comment allait-il manier l’épée sans bras droit ? Il ne se posait pas vraiment de questions, courrant vers sa cible, le démon du désert, qui l’avait appelé.
Un nuage de sable devant lui, Whirl savait qu’il était arrivé devant le dernier démon à abattre. L’abattre. C’était le boulot. Il allait le tuer. Rambo l’avait eu mais ce serait le dernier. Plus rien ni personne ne pourra arrêter Whirl. C’était une des seules choses claires dans sa tête.
Le sable s’approcha et tournoya autour de Whirl. Comme une brume toxique, cette attaque empêche de voir l’adversaire et accessoirement de respirer…
Whirl déploya son énergie et le sable autour de lui retomba instantanément au sol. Le démon apparut. Un squelette entouré de bandelettes, une momie démoniaque, un monstre nécromancien.
" —Je vais me nourrir de ta vie ! Dit la momie.
—Je vais t’éclater la tronche ! Répondit Whirl. "
Arate et Sarah ouvrirent la tenture et déballèrent les divers morceaux de l’arme du titan.
" —Vous voyez ?
—C’est magnifique ! " Le forgeron de Pandore, vieil élève du défunt Maître Forgeron Vulk, commençait déjà à déplacer les divers morceaux.
Il étudia chaque pièce sous tous les angles et prépara un espace de travail sur une table. Il appela les disciples et travailleurs de son établissement.
" —Toi, polie-moi ça, et toi, nettoie cette pièce. Vous deux, reforgez la grande lame, je veux qu’elle ait de l’éclat ! "
Il sortit diverses vis et petits objets dont les héros ne connaissaient pas l’utilité. A la fin de la journée, l’arme était assemblée. Le lendemain, elle était remise à neuf et décorée.
" —Ne vous inquiétez pas pour les frais, dit le forgeron. Les factures sont prises en charge par les prêtres de Mana, eh, eh… Bonne chance ! "
Les deux serviteurs de Mana repartirent vers le Nord, pour montrer leur magnifique acquisition à Whirl. Une surprise les attendait à l’hôpital…
" —Quoi ? Il est parti ? Crie Sarah.
—Oui, dit l’infirmière. Alors qu’il était encore en convalescence.
—Mais… Ou ?
—Vers… vers le désert. "
Sarah et Arate avancèrent un peu dans le désert, et scrutèrent l’horizon.
" —Partit.
—Comme ça.
—Mais pourquoi ? "
Ils restèrent un moment en contemplation.
Au bout d’un moment, Sarah se laissa emporter par les sons des esprits des alentours. Ses yeux se fermèrent et un léger vent vint faire voler ses longs cheveux.
Arate remarqua tout de suite qu’elle était en transe et attendit, une main sur le paquet qu’ils avaient avec eux.
Elle rouvrit les yeux.
" —Alors ?
—J’ai confiance en Whirl, il sait ce qu’il fait. Laissons l’arme ici.
—Ici ?
—Ici. "
Arate enleva la toile et souleva péniblement l’arme du titan à deux mains. Il la planta dans le sol.
" —Et maintenant ?
—Nous devons visiter le palais de l’Arbre. C’est le seul qui reste. "
Lucie était au bord du cours d’eau qui traversait le Palais de l’Eau. La main dans le courant, elle lisait les nouvelles du monde
. Elle devenait de plus en plus inquiète, car aucune nouvelle de Whirl ne parvenait. Celui-ci ayant disparu dans le désert, à l’endroit le moins humide de la planète, l’information n’était pas aisée.
Whirl était blessé, et son état psychique avait aussi considérablement baissé. Il était partit dans de très mauvaises conditions pour un tel combat. Car il était clair qu’il était allé détruire le dernier démon. Mais s’il l’avait battu, il serait ensuite revenu. Il y avait donc fort à parier que c’était Whirl qui avait été tué.
Elle se releva brusquement. Une porte venait de se fermer sans bruit. La porte principale. Quelqu’un avait brisé la protection magique et était dans le palais. Elle ne bougea plus, attentive.
Des bruits extrêmement légers et des pas furtif sur les dalles prouvaient qu’un ninja se déplaçait à grande vitesse vers la salle principale.
" plick plick plick ! " Elle se leva et se retourna brusquement. Il y avait des petits ronds dans l’eau, comme si l’intrus avait pu courir dessus. Elle aperçue une ombre mais le temps de bouger les yeux elle avait disparut.
" —Ce n’est pas drôle, dit Lucie. Ondine ! Trouve-moi l’imbécile ! " Deux lumières partirent de ses mains et se dirigèrent dans un coin. Une magie les détruisit et Méka tomba juste derrière Lucie.
" —Salut !
—Tu trouves ça drôle ?
—J’entretiens la forme. " L’intrusion de Méka dans ce palais rappelait certains souvenirs. L’évidente puissance de Méka laissa Lucie de glace et elle s’efforça de rester digne.
" —Alors tu es bien vivant…
—Bien sûr !
—Et qu’est ce que tu comptes faire ?
—Sauver le monde, Lucie. Ecoute-moi, c’est très important. " Lucie s’étonna. Elle se retourna pour lui faire face. Il avait l’air sérieux.
" —Cette fois j’en suis sûr. Toute l’énergie de Mana, concentrée à Puritas, travaille à renforcer les murs dimensionnels. Des hordes de démons et autres esprits sont en train de forcer un passage. Un passage en plein Puritas.
—Je n’ai rien senti.
—C’est une forme d’énergie très particulière. Cette bataille se passe sans que personne ne s’en rendre compte. Il semble que se soit justement pour que vous ne soyez pas au courant. Ceux qui attaquent ne veulent pas que les 8 palais se mettent de la partie. C’est pourquoi ils ont coupé les communications avec le volcan.
—Et alors ? Tu veux bien ouvrir les passages, non ?
—Oui, mais là je ne sais pas qui attaque et je veux savoir. Le meilleur moyen de faire filtrer les informations c’est de mettre les premiers concernés au courant.
—Juste pour ça ?
—Mes pouvoirs de divinations ont été décuplés et j’approche de la prescience absolue. Et depuis plusieurs jours, une prédiction m’empêche de dormir. La fin de Mana. Maintenant si tu ne veux pas me croire c’est ton problème. Moi j’ai une épée à réveiller.
—L’épée Mana. Que veux-tu faire de ça ?
—Demandes à Lucas. " Méka avança vers la pyramide.
La salle s’illumina un instant.
Lucie prit la parole : " —Tu ne veux pas faire un tour dans le désert, Méka ?
—Pourquoi ?
—Whirl t’y attend. Si tu veux voir quelle est sa nouvelle force…
—Et pourquoi j’irais ?
—Parce que tu es un guerrier. "
Méka fit un sourire et s’en alla. Sarah et Arate n’ayant plus donnés de nouvelles, il était le seul moyen pour Lucie de savoir ce qu’il était advenu de Whirl.
Dans le Château des Dieux, les esprits travaillaient d’arrache pied. Ils mettaient la touche finale au portail dimensionnel de leurs rêves.
" —Tout ça alors qu’il suffisait de demander gentiment à Mana ! C’est bien sa créature qu’on veut faire revenir, non ?
—Mais personne ne sait où il est !
—Bah, à Puritas !
—Mais non !
—Mais si ! Regarde la carte que Kartfon a faite hier ! Les signatures énergétiques repérées sont en blanc…
—Mais c’est vrai ! Sa puissance est toute libérée ! Il doit faire quelque chose. "
" —Regardez tous, les mecs !
—Voyez le beau portail made in Paul !
—On peut l’utiliser ?
—Non, juste voir ce qu’il y a de l’autre côté. Mais cela prouve qu’on a brisé toutes les défenses.
—Et si les armées d’Ultimage essayaient de l’utiliser pour entrer dans Mana ?
—Paul est là !
—Où arrive-t-il ?
—En plein Puritas.
—Alors on devrait voir Mana ? Il semblerait qu’il soit là !
—Essayons. "
Les esprits et les humains scrutèrent la terre sacrée de Mana. La forêt du volcan de Puritas était en apparence calme, mais plein d’énergies tourbillonnantes. Tous les monstres étaient en activité. Un autre passage dimensionnel prenait très lentement forme.
" —Ce passage vient tout droit de la dimension des démons. " Dit Paul.
" —Bon sang ! Les démons attaquent Mana !?!
—Ils profitent du désordre ambiant produit par notre bataille interne !!!
—Il faut absolument intervenir !
—Le vortex ne pourra servir à nous déplacer que dans quelques jours et il se déplacera géographiquement. Mais les démons ne sont pas arrivés non plus.
—On peut être tranquille. Contre Mana, les démons n’atteindront jamais leur but.
—Alors Mana était là tout le temps ? Il ne s’est manifesté que pour repousser les démons ?
—Ce n’est pas clair.
—Mais qui prouve que c’est bien Mana qui est sur place ? Et si c’était simplement l’arbre Mana qui repoussait les démons ?
—La signature énergétique !
—L’arbre est sa création directe, et Mana a mit beaucoup de puissance en ce végétal puisqu’il représente toute sa magie. Il est normal que leurs signatures se ressemblent, non ?
—C’est vrai que c’est bizarre : Mana n’aurait pas tant de mal face à une ouverture de vortex : c’est son dada ! Les démons, face à Mana, auraient déjà étés jetés dans un enfer encore plus profond, depuis bien longtemps !
—Alors si c’est Mana qui les combat, il fait preuve d’une puissance amoindrie, mais si c’est juste l’arbre Mana, alors, quelle puissance incroyable de sa part !
—C’est vrai, pour un végétal, il résiste vachement bien ! C’est un être magique à la puissance démesurée !
—Tout comme… Paul. "
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40Des gens très sérieux ont fait des études (avec du matériel et tout et tout !) pour démontrer que l'eau avait une mémoire et pouvait véhiculer des information de par le monde et de par le temps. Je n'y crois pas un instant, mais c'est un classique en fantastique fantaisie. back